L’édito de Robert Fiess

Robert Fiess a été rédacteur en chef du magazine GEO de 1978 à 1989

Ayant début sa carrière comme présentateur-commentateur à Radio Monte-Carlo, c’est un journaliste Français connu pour avoir créé la version française du magazine GEO

En 1994, il crée l’Académie Prisma Presse pour la presse magazine, dont il assure la direction jusqu’à son départ à la retraite (2002). En 2003, il est sollicité comme conseiller éditorial par le groupe Hersant en vue d’accompagner le passage au format tabloïd des quotidiens métropolitains du groupe.Il crée en 2009 et anime, avec les dessinateurs de presse Jérôme Liniger et Nicolas Jacquette, le blog d’imprégnation écologiste, lecrapaud.fr 

Le magazine Géo fête cette année ses 40 ans d’existence. Qu’il ait connu non seulement un incroyable succès mais aussi une si longue pérennité tient au fait d’avoir toujours placé l’être humain dans son milieu propre, qu’il soit rural ou urbain. Quand il est apparu sur le marché français, année 1979, on n’évoquait pas encore, aussi fréquemment qu’ aujourd’hui, les termes de « biodiversité » ou d’ « écologie ».

 

Mais la première équipe rédactionnelle était certaine d’une chose. Le monde« animal », si intimement lié à celui de l’être humain, avait toute sa place dans les pages du magazine. Car, déjà, des menaces graves commençaient à peser sur les espèces dites sauvages. Yann Arthus-Bertrand a bien été l’un de nos tout premiers photographes auteurs l’ayant compris, en rapportant d’un long séjour en famille au Kenya un magnifique reportage sur les lions du Masaï Mara. Rarement, l’on avait réussi alors à réaliser un « portrait » de ce seigneur de la savane observé d’aussi près.

 

Ce reportage de 1981 – il est encore dans beaucoup d’esprits, a ouvert la voie à tant d’autres sujets exceptionnels, que le magazine a consacrés à la gent animalière, tous poils, toutes tailles, aux quatre coins de notre monde et je peux témoigner qu’ils avaient de loin la faveur de nos lecteurs.

 

Aussi je suis heureux que Animals Society prenne le relais de cet intérêt et rejoigne désormais la multitude de personnes individuelles comme d’organisations diverses, qui ont à cœur de rendre aux animaux, dans toute leur diversité, la place qu’ils méritent dans un monde, hélas de plus en plus bousculé et hostile.

 

                                                                                                                                                                           Robert Fiess